Les années 50 sont un âge d'or pour le sport automobile mondial. Les constructeurs rivalisaient d'ingéniosité, les designers s'en donnaient à cœur joie. Il y avait tout à inventer et toutes les erreurs ont été faites ! Cela se traduisait parfois par des accidents effroyables...

Aston Martin était évidemment un des fers de lance de cette époque. La période DB3 est particulièrement savoureuse ! Après une premier modèle trop lourd qui ne connut pas le succès, il fut décidé de l'améliorer en produisant la version S...

Notre modèle, un coupé DB3S, n'a été produit qu'à 3 exemplaires... On connait évidemment son histoire depuis l'origine avec tous les propriétaires. Une telle pièce de collection se vend des millions d'euros. Il sera (presque) plus aisé de trouver une version cabriolet, produite à 16 exemplaires. Pourtant, c'est cette dernière que l'on peut considérer comme la meilleure évolution, elle profite effectivement d'une aérodynamique bien meilleure.

Au niveau de la motorisation, contrairement aux DB3 qui étaient très proches des modèles de course, le bloc qui anime la DB3S est bien plus civilisé. Produisant «seulement» 180 chevaux à 5500 tours/minute, le 6 cylindres lui permettait toutefois d'abattre le 0 à 100 en 6,6 secondes...

En compétition, la DB3S ne connut pas de réel succès malgré une seconde place au Mans en 1955. Il aura fallu attendre la prochaine auto, totalement dédiée à la course cette fois-ci et qui marqua réellement l'histoire, une certaine DBR1 !