La maîtrise technique d’Audi est impressionnante. Constructeur précurseur, l’Audi R8 était attendue au tournant, mais s’est imposée avec la même insolence que l’avait fait le coupé Quattro en son temps.

L’hypothétique manque de prestige de son blason n’a pas été un frein dans sa conquête commerciale, ses attributs techniques, et sa superbe plastique ayant été des arguments suffisamment forts pour contrer Porsche et consort.

Avec un moteur emprunté a la berline RS4 (V8 de 420 chevaux) elle brille par son agrément mécanique offrant souplesse, rage, mais aussi raffinement acoustique avec un timbre très particulier. Plus que ses performantes intéressantes, ce sont ses trains roulants qui font des merveilles avec une facilité de prise en main qui combinée à sa réelle efficacité procure à celui se trouvant derrière le volant une certaine gratitude lui laissant croire qu’il est bon.

Sa facilité de domptage (toutes proportions gardées) se traduit également par une polyvalence étonnante a l’image de sa plus proche rivale, la Porsche 911, faisant d’elle une bonne a tout faire mais qui reste avant tout une fabuleuse négociante en virages.