Un jour, j'aurais une Corvette, c'est sûr... Mais laquelle choisir ? Le choix le plus «raisonnable» serait la C6 Z06. Tout simplement parce que c'est la Corvette la plus aboutie, la plus poyvalente et la plus performante (hormis l'ovni ZR1) qui soit et sa côte sur le marché de l'occasion la rend tout à fait intéressante par rapport à la C5. Pourtant, je n'arrive pas à me faire à son style. Ses lignes sont trop taillées à la serpe, je ne sais pas... le dessin général manque d'homogénéité, selon moi... mais tout cela est subjectif.

Non, ce qu'il me faut, c'est celle d'avant. La C5 Z06 en couleur bleu Le Mans... Avec son bloc de 400 chevaux, sa suspension spécifique, ses divers allègements et optimisations et surtout sa belle gueule, voilà celle qui me fait vibrer !

Malgré tout, et quelle que soit la génération de Corvette (j'avoue avoir aussi un petit faible pour la C4 35ème anniversaire, toute de blanche vêtue...), la magie Corvette marche toujours. Allez au Mans, et vous comprendrez. Entre le Corvette corner et l'infatigable mélodie des V8 américains sur le tracé sarthois, on ne s'en lasse jamais.

Le timbre de cette auto est absolument unique. Un flat 6 de 911 est joli, agressif, mais pas aussi caverneux. Un V8 italien est très aigu, encore plus agressif, mais on a l'impression qu'il est martyrisé à chaque instant. Non, le V8 de la 'Vette, c'est cette force tranquille qui dure et qui ne se lasse pas... Pour être tout à fait honnête, au Mans, une auto a une mélodie encore plus belle à mes oreilles, celle de l'Aston Martin. Là, on est dans l'œuvre d'art, la symphonie. A la différence près que... je n'envisage pas d'en acheter une ! Bref, long live those V8, que les écolos nous foutent la paix avec ces autos qui ne font que quelques milliers de kilomètres par an et on sera les plus heureux des hommes, quelle que soit notre préférence motoristique, pas vrai ?