1955 est une année importante pour Ferrari sur le plan commercial avec le lancement du modèle 250 GT. Les déclinaisons des modèles 250 GT sont nombreuses avec, par exemple, la version Lusso ou encore la version course. Le magnifique spider California de Pininfarina, version dérivée de la 250 GT, présenté en 1957 fait l’objet d’une rarissime production : 47 exemplaires, modèle châssis long ,entre 1959 et 1960. La configuration en châssis court est conçue entre 1960 et 1962, seulement 50 exemplaires sortiront des ateliers. La rareté de cette 250 GT, sa qualité de réalisation et son intérêt historique en font l’une des œuvres d’art automobile les plus chères du marché. Seule, une Aston Martin DB 4 GT Zagato peut se mesurer à elle. Inutile de la comparer en terme de valeur à une Bugatti Veyron! Les puristes diront que la 250 GT est bien la plus prestigieuse et la plus représentative de l’histoire des Ferrari quelle qu’en soit la dérivée.

Techniquement, son V12 en alliage léger est un 2953 cm3 développant 240 ch à 7500 t/m. La dénomination 250 vient de la cylindrée unitaire en cm3. Sa boîte à 4 rapports et son tempérament docile la rende tout aussi enthousiasmante que d’autres modèles de la gamme. Son moteur a marqué l’époque par sa puissance, sa disponibilité, et sa résistance.

A défaut d’entendre la symphonie exaltante de son chant, je vous laisse observer avec un œil émerveillé l’élégance de cette mythique Ferrari. Un sentiment fort se dégage qui pourrait bien s’appliquer à bon nombre de modèles du prestigieux constructeur de Maranello.