L'histoire de la Ferrari 250 LM n'est pas très glorieuse. Mal aimée et délaissée par ses géniteurs elle ne connut qu'un succès d'estime par les connaisseurs et spécialistes lui accordant un certain potentiel.

La 250 LM avait pour lourde tâche de succéder à la 250 GTO. Elle fut développée dans un temps record en utilisant les éléments de base du prototype 250P, à l'image du châssis et des trains roulants. La mécanique retenue fut le bloc V12 Colombo 3286cc, annoncé pour une puissance de 300 chevaux. Ses lignes furent dessinées par Pininfarina et sa carrosserie en aluminium travaillée par la maison Scaglietti.

Logiquement elle avait tous les éléments pour connaître une carrière sportive et commerciale à la hauteur de son aînée. Malheureusement la CSI refusa de l'homologuer en Grand Tourisme, réduisant son potentiel sportif à néant. Par conséquent les hommes de Ferrari lui tournèrent le dos pour se consacrer à de nouveaux projets malgré son réel potentiel, comme l'attesta certaines de ses victoires dans différentes compétitions.