Je me souviendrai à jamais la réaction de tout journaliste lors du salon de Genève en 2013 quand Ferrari a présenté... LaFerrari. On s'est dit, OK c'est une Ferrari... mais quel est son nom ? LaFerrari, la nouvelle Ferrari OK, mais... ah très bien, c'est son nom !

Ces hautes considérations linguistiques n'ont cependant pas duré plus de 20 secondes. Quand enfin on a pu s'approcher de la bête... et bien cela fait le même effet à chaque fois: le regard se perd, on en prend tellement plein la tronche qu'on ne sait même plus ou regarder. Il y en a trop, trop d'un coup.

En fait, pour faire un meilleur teasing, il faudrait presque revoie la manière de présenter ces autos. Tout d'abord, il faudrait dévoiler un peu de la face avant... avant de le recouvrir, et d'expliquer les nouveautés, brièvement l'aéro, avant de passer aux roues, aux ailes, à la partie arrière, et de tout dévoiler uniquement à la fin !

Bon, j'imagine qu'une telle présentation créerait l'émeute et l'agacement certain de tous les spectateurs de cette scène insoutenable.

Car découvrir une supercar by Ferrari en direct live, c'est un privilège que l'on aura pas tous l'occasion de vivre. La prochaine... on attendra très longtemps, et il est difficile de prédire si elle sera plus puissante ou plus performante, car là on atteint quand même des valeurs de puissance hallucinantes.

Mais ne disait-on pas la même chose pour la F40 / F50 et pour l'Enzo ? Une Ferrari à 1300 chevaux, vous y croyez ? Et même si ça existait... serait-ce judicieux ?