La Berlinette Hommel est peut-être la plus belle illustration du fait que les Français ne vivent pas leur passion automobile de la même manière que nos amis Anglais... ou plutôt qu’il est extrêmement difficile pour un petit constructeur français d’automobiles sportives d’arriver à un point d’équilibre financier, les exemples sont tristement nombreux.

Et pourtant on y croyait à cette Hommel car elle avait tout pour réussir, tout d’abord une structure de développement sérieuse et efficace, un support compétition permettant aux propriétaires de cette auto de s’échelonner dans une formule de promotion, sur piste ou en rallye...

Bref l’auto idéale pour les amateurs rêvant d’avoir une auto de course homologuée, permettant de faire du circuit avec les copains, mais aussi de la compétition.

Cette version RS n’est pas la plus aboutie (au dessus il y a la RS2) mais équipée du bloc/transmission venant de la 306 S16 BV6 développant 167cv, elle dévoile un potentiel certain avec des performances détonantes et un châssis ultra rigide.

Pour avoir eu la chance de prendre la bête en main, on est tout d’abord frappé par une ambiance délicieusement spartiate où les passagers apprécient l’omniprésence des bruits de roulement et du 4 cylindres rageur, mais aussi et surtout un comportement ultra dynamique et une absence d’assistance de freinage déroutante en phase d’approche.