En général, je fais partie des gros lourds qui vous disent: Une Ferrari ça doit être rouge ou jaune, une 106 Rallye c'est blanc, etc, etc.

Chez Lamborghini, je serais tenté de vous dire: n'importe quelle couleur tant que c'est flashy. Avec, peut-être, une petite préférence pour le violet de la Diablo de notre passionné Jay Kay dans son clip Cosmic girl. Cette couleur me rappelait aussi les longues heures passées à Need for Speed...

Bref, tout ça pour dire que normalement, je vomirai sur cette Gallardo tant sa couleur est affligeante de banalité.

Oui, mais non. Parce que là, on a une Superleggera, donc une Gallardo extrême, qui n'a pas besoin d'une couleur ostentatoire pour faire son intéressante.

Techniquement, c'est un bijou d'ingénierie, et derrière le volant, je n'ose imaginer quel pied cela doit être de la conduire.

Regardez moi cet intérieur, ces baquets, cette instrumentation ! Imaginez la position de conduite, la férocité du V10 qui vous broie les lombaire pendant que vous soudez la pédale de droite.

La partie que je trouve la plus fascinante se trouve à l'arrière. Il n'y a AUCUN superflu. Chez d'autres, on aurait des appendices ou des formes complètement torturées, ici il n'en est rien. Rigueur Audi ??? Peut-être. Quoi qu'il en soit, je suis fan de cette Superleggera. Si j'en avais une, je pousserais même le vice jusqu'à virer les 3 bandes au couleur de l'Italie sur les flancs, ainsi que le monogramme Superleggera. Quand on sait qu'on conduit un tel engin, pas besoin de le faire savoir aux autres...