Maserati fait partie de ces marques qui évoquent en premier lieu la passion. Peu importe les défauts, les mauvais côtés, une Maserati, comme une Alfa Romeo ou une Ferrari, c'est avant tout du plaisir. Dès la fin des années 90, Maserati nous sort la 3200 GT, avec ses fameux feux arrière « boomerang ». Une caractéristique qui fera date mais qui ne restera malheureusement pas en vigueur puisque la descendante, la 4200, reprendra les bon vieux feux standards.


Dommage, car c'était là un attribut bien sympathique du coupé italien. Mais l'évolution ne se limite pas aux feux, loin de là. Le plus gros changement se trouve sous le capot. Le V8 biturbo de la 3200 GT laisse sa place à un V8 atmosphérique d'origine Ferrari. D'une cylindrée de 4.2 litres, il développe 390 ch à 7000 tr/mn, et donne une sonorité typique de Maranello. Malgré tout, avec près de 1,7 tonne sur la balance, nous sommes loin de la ballerine.


Le mieux dans tout ça, c'est que la 4200 est aujourd'hui accessible en occasion, à condition de trouver un modèle avec un historique clair et d'avoir les réserves pour l'entretien...