Face aux Miura et Daytona, Maserati proposait une solution à base de V8 (au contraire de ses concurrentes à moteur V12) dans les années 60 : la Ghibli. Une auto déssinée par Giugiaro, fraîchement débarqué chez le carrossier Ghia.


Les Italiens s'investissaient alors de plus en plus dans le segment des gros coupés GT, à tel point que Maserati ne voulait certainement pas se laisser distancer par les ennemis nationaux. Pour faire face à Ferrari et sa Daytona, Marserati choisit donc la solution du V8 en aluminium d'une cylindrée de 4,7 litres (4,9 litres sur notre version du jour SS). Les puissances étaient respectivement de 310 ch et 335 ch pour des couples de 390 Nm et 480 Nm.


La Ghibli SS était déjà capable de prouesses pour l'époque (275 km/h en pointe, soit la Maserati la plus rapide au moment de sa sortie en 1969). Mis à part le moteur et les jantes en magnésium, la Ghibli SS ne différait pas vraiment de la version de base. Seules quelques évolutions mineures furent apportées dans l'habitacle, dont la finition et la qualité n'avaient rien à envier aux productions Ferrari et Lamborghini...