En 2006, Porsche renouvelle la légende 911 Turbo avec une génération plus que jamais axée sur le confort et la facilité avec laquelle la puissance est exploitable. Entendons-nous bien sur ce point, les 480 ch ne sont pas utilisables avec aise par le commun des mortels, mais elle reste tout de même une auto aux performances de supercar avec une bonne facilité d'accès au regard des performances.


Le moteur de notre Turbo du jour (phase II) est toujours un flat 6 3.8 sauf qu'ici il est accompagné de deux turbos à géométrie variable (les fameux TGV) pour 500 ch et surtout 650 Nm de couple. Et il n'est pas question ici de propulsion mais bien de transmission intégrale permanente, marque de fabrique des 911 Turbo aujourd'hui.


Les performances, justement, parlons-en. Les 100 km/h sont franchis en un peu moins de quatre secondes (3,7 s) tandis que le kilomètre départ arrêté est une tâche effectuée en seulement 21,5 secondes. Des chiffres qui donnent évidemment toute la dimension de cette 911 Turbo aujourd'hui déclinée en Turbo S sur la génération 991 avec carrément 560 ch. La Turbo est donc une bête de puissance mais elle ne provoque peut-être pas le petit « truc » des versions de piste comme la GT3, plus affûtée et moins avare en sensation. C'est certainement l'un des seuls reproche que l'on puisse faire à la Turbo aujourd'hui : puissante mais sûre, (trop ?) sûre.