Le Spider Renault c'est tout un roman. Un essai du constructeur français qui n'a pas été transformé comme Lotus a sut le faire avec l'Elise. Manque d'image? Trop tôt? Toutes ces hypothèses ne peuvent enlever au Spider ses qualités naturelles et la radicalité de son concept.

Avec son poids supérieur à 900 kilos et son bloc 4 cylindres de 150 chevaux, le Spider fait aujourd'hui pâle figure lorsqu'on le compare à la nouvelle génération de light is right. Mais lorsqu'il fut commercialisé en 1995, ce fut une véritable révolution que ce soit sur le plan esthétique, dynamique, et même idéologique.

Une auto entièrement tournée vers le plaisir automobile, sans concession, avec une absence de pare-brise sur les premières versions. Bénéficiant d'une suspension élaborée, d'une structure en aluminium et d'une excellente répartition des masses, le spider est développé comme une véritable voiture de course.

Sur le plan mécanique elle reçoit un 4 cylindres 2l emprunté à la Clio Williams et développant une puissance de 150 chevaux. Une cavalerie jugée parfois un peu faible en raison de l'excellent potentiel du châssis, mais que certains feront évoluer grâce au kit Trophy initialement destiné à la formule du même nom permettant au moteur de sortir 30 chevaux supplémentaires.