La Lamborghini Diablo appartient définitivement à une catégorie d'auto révolue. Elle est née à une époque ou des défauts majeurs étaient tolérés et intégrés au charme d'un véhicule.

Et reconnaissons que cette Diablo était loin d'être parfaite avec des défauts clairement identifiés dés son lancement, comme un sous-virage chronique dans les virages serrés, un certain manque d'endurance du système de freinage et même quelques problèmes de fiabilité. Ses réelles qualités naturelles se chargeant d'équilibrer la balance. Aujourd'hui à l'époque ou les sportives ultimes sont parfaites (qui a parlé de la McLaren MP4-12C ?), une auto de cette trempe ne serait plus admise, et c'est dommage car le charme vient également et surtout de l'imperfection. Quoi de plus jouissif qu'une sportive qui se mérite et qui ne s'offre pas facilement ? A l'image de la Diablo SV et de son V12 d'une puissance de 520 chevaux s'exprimant avec une certaine férocité..