Selon la presse allemande, forcément bien informée, les représentants du personnel de Volkswagen qui siègent au conseil de surveillance du groupe allemand essayent d'obtenir un report du vote, initialement à l'ordre du jour du conseil de surveillance programmé les 19 et 20 avril, sur la prolongation de cinq ans du contrat de Bernd Pischetsrieder, le patron du groupe. Ils militent pour un report au 3 mai, date de l'assemblée générale du groupe. Bernd Pischetsrieder, dont le contrat court jusqu'à l'année prochaine, est critiqué par les syndicats pour avoir voulu imposer un plan de restructuration dans lequel les représentants du personnel craignent jusqu'à 20000 suppressions d'emplois. L'ancien patron de BMW bénéficie cependant d'un appui de choix en la personne de Wendelin Wiedeking, le patron de Porsche qui représente l'un des deux actionnaires de référence de VW (le second étant le Land de Basse-Saxe), avec un peu plus de 20 % des droits de vote. Après BMW, Pischetsrieder pourrait-il de nouveau être obligé de quitter son poste à la tête d'un des principaux constructeurs allemands ?