A son lancement, le XC60 sera disponible avec 3 motorisations : le T6 de 285 ch en essence et deux 5 cylindres diesel de 163 et 185 ch. Deux transmissions sont au catalogue : une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports et la boite robotisée Geartronic.
Pour cet essai, nous avons eu le 2.4D de 163 ch en boite manuelle. Même si cette boîte ne souffre pas de défaut particulier, nous vous conseillons vivement d'opter pour la boîte Geartronic qui convient mieux à la philosophie du XC60 basé sur le confort et l’agrément de conduite.
Au ralenti, le 2.4D émet quelques grondements mais il faut avouer que le chant d’un 5 cylindres est toutefois plus agréable que celui d’un simple 4 cylindres. Heureusement, cela rentre dans l’ordre à vitesse stabilisée mais le moteur se fait entendre à la moindre accélération, ce qui peut se montrer fatiguant à la longue. Avec ses 163 ch, il n’a aucun problème à mouvoir le XC60 mais celui-ci n’est en rien sportif comme le prouve ses performances avec une vitesse maximale de 195 km/h et un 0 à 100 km/h abattu en 11,4 secondes. Logiquement, il rend quelques dixièmes de secondes face au D5 mais globalement les chronos restent tout à fait satisfaisants. Mais le XC60 se fait plutôt apprécier pour son couple de 340 Nm qui lui permet d’avoir des bonnes reprises. Malheureusement, le 2.4D est relativement glouton. Nous avons ainsi enregistré une moyenne sur notre essai avoisinant les 11 l/100 km. Il ne faut donc pas se fier aux données officielles qui annoncent une consommation moyenne de 7,5 l/100 km pour le 2.4D et le D5, mais vu notre relevé de consommation, le D5 doit tourner en réalité aux environs des 13 l/100 km.
Bien que notre XC60 disposait d’une suspension pilotée (option à 1500 €) avec trois modes (Confort, Sport et Advanced), cela ne change pas radicalement son comportement. Le premier met l’accent sur le confort avec malheureusement énormément de roulis. Le second est plus ferme mais cela n’empêche pas le XC60 d’être sensible aux mouvements de caisse et à la prise de roulis, dès que le rythme augmente. Nous vous déconseillons le troisième qui gomme toutes les formes de roulis au détriment du confort. Indéniablement, moins dynamique qu’un Q5 ou qu’un X3, il se montre toutefois plaisant à conduire grâce notamment à sa direction paramétrable. Le XC60 est donc élaboré dans la même ligne que le XC90 qui était loin d’être un modèle de dynamisme mais ce dernier correspond mieux selon nous à la tradition de confort de la marque suédoise.
A l'été 2009, le XC60 évoluera avec une motorisation diesel inédite qui sera disponible en deux roues motrices. Ce nouveau moteur développera 175 ch pour des rejets de CO2 inférieurs à 170 g/km.
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