Après la prime à la casse et le milliard accordé aux organismes de crédit des constructeurs, revaloriser la part de l’état dans l’indemnisation de l’activité partielle faisait partie du plan pour l’automobile dévoilé par Nicolas Sarkozy le 9 février dernier. C’est maintenant chose faite.

Après de difficiles négociations avec l’Unedic, le secrétaire d’Etat chargé de l’emploi, Laurent Wauquiez, et celui chargé de l’Industrie et de la Consommation, Luc Chatel, ont rendu hier leur copie. Valable 3 mois à compter de sa signature (1er avril) et reconductible une fois, cet accord est destiné aux heures de chômage partiel qui ont été autorisées à partir du 1er février dans l’industrie automobile et dont une partie vient de l’état.

Cette part de l’état dans sa prise en charge est ainsi augmentée de l’ordre de 1,75 euro de l’heure pour les entreprises de plus de 250 salariés, et de 1,50 euro pour celles de moins de 250, ce qui la porte à un total de respectivement 5,08 et 5,34 euros.

Toutefois, cet accord ne se fait pas sans contrepartie de la part des entreprises. Celles qui adhéreront à cet accord cadre devront en échange s’engager à maintenir les salariés concernés dans leur emploi pour une durée d’au moins 6 mois. Elles devront de plus respecter un objectif cible de formation de 10 jours par salarié, dans les proportions de la durée effective d’activité partielle.