On le sait, le groupe PSA doit trouver des sous pour ne pas sombrer dans les abysses. Quatre milliards d'euros, pas moins, doivent être dégotés, une somme qui passera par une internationalisation du trigramme déjà moins tricolore depuis un rapprochement avec la GM. Mais avec les chinois de Dongfeng, qui sont sur le coup, le grand saut est à venir.


Dongfeng a ainsi exigences qui en disent long sur le poids des Français dans les négociations en cours. Ainsi, le dragon a fait savoir au le lion de son intention de tenir le fouet du dompteur. Pour être clair, le patron Philippe Varin va de voir se chercher un autre job.


Pire, le boss est même soumis au supplice chinois puisque c'est lui qui a la charge de faire la sélection pour identifier son propre successeur. Ce dernier devra prendre en compte le fait que les hommes de Dongfeng en pincent pour le schéma Renault-Nissan. Carlos Ghosn étant pris, on pense du coup spontanément à son ancien dauphin Carlos Tavares pour le poste. Une perspective que les intéressés dénient mais que les sources proches du dossier évoquent sous le manteau.


En tout cas, il faudra trouver cet homme providentiel sous peine de décourager des Chinois qui ont toutes les bonnes cartes dans les mains pour imposer leurs vues.