Le constructeur allemand a une longue histoire au Brésil. Il a été le premier à y installer des sites de production. Dès les années 50, soit 20 ans avant Fiat, la marque a fait tourner des usines pour produire notamment des Coccinelle. Pas moins de 20 millions d'unités sont nées au Brésil. Une implantation qui ne peut forcément pas passer inaperçu.


Alors Volkswagen et les militaires aux commandes ont fricoté pour s'échanger des renseignements sur des syndicalistes afin de mieux les circonvenir. De quoi acheter une paix sociale pour l'un, et verrouiller le pays pour l'autre. Un schéma auquel n'a pas échappé un certain Luiz Inacio da Silva, qui est devenu ensuite le président du Brésil sous le nom plus connu de Lula.


Volkswagen ne nie pas la situation et a déjà annoncé qu'il "enquêtera sur toutes les indications" qui lui seront faites. D'un autre côté, des juristes doutent que des preuves suffisantes soient réunies pour étayer des accusations liées à des violations des droits de l'homme.