La secrétaire d'Etat à l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé que la pollution aux particules, fines poussières provoquant des maladies respiratoires et allergies, fera l'objet dès cet été de seuils d'information et d'alerte comme il en existe pour d'autres polluants comme l'ozone. Une circulaire est en préparation : elle a été envoyée aux préfets pour concertation et sortira dès cet été. L'objectif : créer enfin des seuils d'information et des seuils d'alerte avec des mesures de protection associées sur les particules. Cela sera basé sur les recommandations existantes qui pourront ensuite être durcies après consultation de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset).

Nathalie Kosciusko-Morizet a précisé que c'est un problème sanitaire important : il faut agir rapidement pour avoir quelques valeurs et éventuellement, à terme, les modifier. Deux types de particules (fines ou très fines) sont particulièrement dangereux pour le système respiratoire, les Pm10 d'un diamètre inférieur à 10 micromètres (soit un centième de millimètre) et les Pm2,5, inférieures à 2,5 micromètres. Il n'existe pas de normes en vigueur arrêtées pour les particules comme c'est le cas pour d'autres polluants de l'air : le Conseil supérieur d'hygiène public de France (CSHPF) a ainsi préconisé une valeur de référence inférieure à 347 microgrammes/m3 d'air pour une période d'exposition de deux heures.

Source : AFP