Selon l’Association de surveillance de la qualité de la pollution atmosphérique (Aspa), Strasbourg a relevé mercredi dernier un niveau historique de microparticules en suspension.

Le bilan hebdomadaire de l’Aspa est formel : le taux de microparticules sur l’agglomération strasbourgeoise n’a jamais été aussi élevé. Selon leurs chiffres, la pollution a été évaluée à 189 microgrammes/m3 sur 24h en proximité de trafic, et à 173 en fond urbain. Outre ces taux records, le nuage a mis plus de temps à s’estomper par rapport à la dernière pollution importante relevée en 2007 ; déjà à l’époque, la mairie avait demandé aux strasbourgeois de privilégier les transports en commun, ou à défaut de réduire la vitesse au volant.

La vague de froid n’a pas aidé la ville à se défaire rapidement des microparticules en suspension, bloquées par les températures hivernales. Un triste record pour la ville qui se bat pour développer ses transports en commun et alternatifs (tramway, vélo…).