Un salon automobile, quel concept abject pour un écolo de la trempe d'un Noël Mamère ou d'un Denis Baupin. Mais aussi, une cible idéale pour des écolos hystériques, bien qu'épargnée jusqu'à présent. Dans la vague autophobe ambiante, tout organisateur de salon se devrait d'envisager pareille hypothèse. À Lyon, deux militants écolos vont tenter de rallier à leur cause clients et vendeurs. La partie n'est pas gagnée… Pauvres verts qui auront beaucoup de mal à nous convaincre que l’on peut vivre sans voiture.
Portraits des trublions
Prenez deux individus d'apparence normale. Rien en eux ne permet de distinguer leur pathologie. Pourtant, ils sont frappés d'un mal violent, une maladie très contagieuse qui s'étend rapidement sur notre territoire et qui, souvent, se transmet par… les médias : l'autophobie !
Dans la rue, vous ne pourriez peut-être pas les reconnaître. Seul indice éventuel : ils sont souvent adeptes de rollers ou de bicyclettes, bien qu'ils ne se déplacent pas toujours ainsi. D'autres spécimens cultivent le look "baba cool" : catogan et pantalons à pattes d'éph'. Nos deux individus, ici présents, sont plus subversifs encore, car rien ne permet de les remarquer.
Ils ne révèlent leur véritable identité que dans des manifestations, des réunions d'associations ou au cours d'événements publics : ce sont… des agitateurs. Ce jour-là, nos tristes sires, membres d'une association autophobe, le Regroupement pour une vie sans voitures, vont tenter de saboter un salon automobile en donnant mauvaise conscience aux clients et aux vendeurs. Seul signe extérieur de leur volonté de nuire : l'un d'eux porte un tee-shirt fort explicite ! Nota : toute ressemblance avec des personnes ou des associations existantes ou ayant existé serait totalement fortuite et involontaire.
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