Même après (surtout après) la victoire de Sébastien Vettel à Suzuka, l'équipe Red Bull n'a toujours pas digéré la pénalité infligée à leur pilote lors du Grand Prix de Singapour. Vettel était accusé d'un dépassement de la vitesse limite dans les stands : 101.4 km/h au lieu de 100 km/h.

C'est peu mais suffisant pour passer de la seconde à la quatrième place et perdre 3 points. L'équipe Red Bull n'accepte pas cette décision car ils sont persuadés d'après leur relevé télémétrique de ne pas avoir dépassé cette vitesse limite. Et ils pensent savoir pourquoi les radars de la FIA les ont pénalisés et préfèrent le dire publiquement en espérant que la façon de procéder changera.

En fait, la mesure de la vitesse se fait grâce à 2 balises placées à l'entrée des stands. Le temps que met l'auto pour aller du premier faisceau au second donne la vitesse, retenue par la FIA. Red Bull a remarqué qu'à Singapour, ces 2 balises étaient placées dans une courbe et que la distance séparant ces 2 balises était mesurée sur la ligne blanche (donc courbe) à l'intérieur de ce virage. Le problème c'est que la FIA n'a pas interdit aux pilotes de couper cette ligne blanche à l'entrée des stands.

Et d'après Red Bull, Sébastien Vettel est celui qui a le plus coupé cette ligne au moment de rentrer ravitailler. En ne parcourant pas la totalité de la distance entre les 2 balises de ce virage, la vitesse enregistrée s'est retrouvée être supérieure à 100 k/h alors que la vitesse effective de la monoplace de l'allemand n'a jamais dépassé ces fameux 100 km/h.

Si c'est confirmé, le championnat peut se jouer là.

via sport auto