Il est un fait avéré : Renault a grandement amélioré la fiabilité de ses véhicules depuis une dizaine d’années. Et c’est tant mieux, car ce fut une catastrophe au début des années 2000. Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre et la vie des propriétaires de Renault est globalement un fleuve tranquille. Concernant cette Twingo 3, le recul est évidemment insuffisant pour réaliser un vrai bilan, mais les premières tendances se dessinent. Elle souffre de quelques rares défauts de jeunesse, mais rien de grave en soi.


Le premier grief vient d’une trop grande sensibilité de l’ESP (contrôle de stabilité), qui peut occasionner des frayeurs, même en ligne droite sur l’autoroute. Une campagne de rappel est en cours pour reprogrammation, ce qui devrait rétablir un fonctionnement correct. Pour le reste, on citera quelques à-coups à bas régime sur le 1.0 Sce 70 ch qui nécessitent des reprogrammations de la gestion moteur, des claquements dans le train avant au niveau des amortisseurs, mais cela reste rare et contenu.


BILAN

La T3 est une bonne petite citadine en soi. Même si elle perd en praticité par rapport à sa devancière, elle réussit à obtenir les faveurs du public, son côté enjoué n’y est certainement pas étranger. En matière de fiabilité par de catastrophe en ce début de carrière. Et les prix affichés par les vendeurs sont raisonnables en moyenne. On peut même faire de bonnes affaires en se précipitant sur les modèles les plus "bradés". Alors la T3, une occasion à vivre, peut-être pas à 100 %, non, mais au moins une occasion à étudier de près.

La Renault Twingo 3 arrive en seconde main : une occasion à vivre ?