Essai - Citroën C8: avide de faire le plein

Par un pur hasard, c’est à Versailles et alentours où foisonnent deux espèces motorisées, les bus de touristes et les monospaces, que nous avons essayé le C8. Une cité où il n’est pas rare de croiser à la sortie des écoles des mamans en jupe écossaise tombant probement en dessous du genou et veste bleu marine, attendant leur progéniture – accoutrée sensiblement de la même façon- à côté de leur Evasion, 806 ou Espace stationné à l’ombre des tilleuls dans les contre-allées de royales avenues. La "bétaillère à cathos" y prospère, en symbiose avec l’éco (nomique)-système local. Première impression saisissante qui conforte l’image d’Epinal peut-être. Sans vouloir froisser quiconque par cette digression préliminaire car je ne sous-entends pas le moins du monde que les mères poules aient vu passer le C8 avec le regard ahuri d’une vache laitière. D’autant que je fréquente des amis Versaillais plus ou moins catholiques, et "pourvus" de trois enfants, mais pas encore d’un grand monospace…