Remplaçante de l'Y10 née en 1985, la Lancia Ypsilon est en fait basée sur une Fiat Punto d'ancienne génération. Rien d'étonnant, quand on sait que le Groupe Fiat est propriétaire de Lancia depuis 1969, à plus forte raison dans la mesure où le lancement de l'Ypsilon répondait à une stratégie notamment basée sur les économies d'échelle…

Officiant dans la catégorie dite des mini-citadines, l'Ypsilon rivalise avec des petites trois-portes, comme les Ford Ka et Renault Twingo ou encore le doublon Volkswagen Lupo/Seat Arosa.

Dans une moindre mesure, elle compte aussi parmi les concurrentes du duo français Citroën Saxo et Peugeot 106, ainsi que des Opel Corsa et Nissan Micra.

Dans de moindres proportions pour ces dernières, car celles-ci sont doublées de versions 5 portes, même si leur habitabilité est sensiblement comparable à celle de la petite Lancia. En revanche, sur le plan du volume du coffre, l'Ypsilon marque le pas par rapport à la plupart de ses rivales - hormis les VW Lupo et Seat Arosa -, celui-ci avouant quasiment un quart de contenance de moins que celui de la Punto dont la petite Lancia est dérivée. A titre de compensation, l'Ypsilon partage néanmoins avec sa cousine l'avantage d'une habitabilité très satisfaisante.

Parmi les points forts de l'Ypsilon, on note essentiellement sa présentation véritablement haut de gamme, une constante chez le constructeur transalpin, au point d'être devenue sa "marque de fabrique" ! Outre son style extérieur très personnel, rehaussé de touches chromées (encadrements de vitres, calandre, enjoliveur de plaque arrière), l'Ypsilon affiche un traitement d'habitacle "coquet" et chaleureux. Si les plastiques des garnitures intérieures peuvent paraître quelconques, leur assemblage s'avère correct, tandis que l'Ypsilon ajoute une touche d'originalité, avec l'instrumentation regroupée au centre de la planche de bord. Surtout, les finitions supérieures se parent d'une magnifique sellerie en alcantara, un luxe jusqu'alors inconnu sur une citadine (et même peu courant sur les berlines haut de gamme de l'époque), et seulement repris en 2001 sur la Renault Clio Initiale !

La dotation de série, pour sa part, s'avère suffisante dès l'entrée de gamme, notamment depuis 1999, avec la généralisation du double airbag frontal, de l'ABS et des vitres électriques.