Avec une longueur de carrosserie de 4,27 m, le monospace compact Nissan Almera Tino se situe à mi-chemin entre ses deux rivaux les plus connus, le Renault Scénic (4,17 m) et l'Opel Zafira (4,32 m). En fait, par sa vocation comme par ses dimensions, le Tino entre en concurrence directe avec l'un des autres ténors de la catégorie des monospaces compacts, le Citroën Picasso qui revendique 4,28 m, mais le français bénéficie d'un empattement plus long de 14 cm, au bénéfice de l'habitabilité, notamment aux places arrière.

Nissan Almera Tino :   Sans fioriture… et sans souci !

Conçu sur la plate-forme renforcée et adaptée de l'Almera, le Tino repose donc sur une longueur d'empattement identique, ce qui limite sérieusement l'espace aux places arrière : un sérieux handicap dans sa catégorie ! Toutefois, en gagnant 17 cm en hauteur, le Tino augmente sa garde au toit, tandis que le volume du coffre profite du porte-à-faux arrière plus important. À l'intérieur, la planche de bord diffère de celle de la berline, avec un combiné d'instrumentation spécifique et des revêtements différents. À l’arrière, les trois sièges sont séparés pour se manipuler plus facilement, tandis que les deux latéraux bénéficient d'ancrages Isofix pour les sièges enfants.

La présentation et la finition du Tino sont d'assez bonne facture, même si les matériaux employés s'avèrent quelconques et ne parviennent pas à distiller une ambiance chaleureuse, qui serait en phase avec la vocation familiale de l'engin.

L'équipement est assez complet, mais la climatisation est indisponible, même en option, sur la finition d'entrée de gamme Confort. Les aspects pratiques n'ont pas été oubliés avec, outre les sièges arrière indépendants, une vingtaine de rangements judicieusement disséminés dans l'habitacle. On appréciera à l'usage de multiples détails, à l'instar de la prise 12V pour les jeux vidéos ou encore le volet amovible aménagé dans la tablette arrière pour accéder au coffre depuis l'habitacle.