En septembre 2006, Frédéric Nihous a été désigné candidat à la présidentielle par Chasse Pêche Natures et Traditions. Âgé de 39 ans, marié et père de deux garçons, Nihous est juriste de formation, titulaire d'une maîtrise de droit public et européen et il est diplômé de 3e cycle en droit économique international et droit européen. Après avoir enseigné deux ans en Travaux Dirigés le droit administratif à la fac de droit à Cambrai, il a été conseiller chargé de mission dans plusieurs collectivités territoriales du Nord (mairies, Communauté urbaine,...) A la demande des députés européens CPNT et de Jean Saint-Josse, il est ensuite monté en 1999 à Bruxelles pour occuper la fonction de secrétaire général du groupe CPNT au Parlement européen. Après avoir dirigé la campagne présidentielle de Jean Saint-Josse en 2002, il a quitté son Nord natal pour "migrer" à Pau (Pyrénées-Atlantiques) pour être l'assistant parlementaire de Jean Saint-Josse et assurer depuis la direction politique du mouvement CPNT. Le site officiel de sa campagne : http://www.nihous2007.fr. Voici son programme pour l'écologie :

"Instaurer une écologie incitative et d'équilibre, respectueuse de l'homme et de ses activités, face à l'intégrisme écologiste

Au pouvoir pendant plusieurs années, les Verts ont montré leur incurie et leur incapacité à gérer. Au ministère de l'environnement de 1997 à 2002, les Verts n'ont présenté qu'un bilan amer, de belles promesses devenues peaux de chagrin. Ceci prouve que les Verts se préoccupent de tout, surtout du pouvoir et de leur carrière politique, mais pas de vraie écologie et de qualité de vie d'où leurs nombreux revirements. Les Verts ont montré ce qu'il ne faut pas faire en politique.

Depuis, la droite est au pouvoir et ce n'est pas mieux ! Elle a repris la même politique écologiste méprisant l'avis des populations concernées, refusant la vraie concertation et reprenant la politique spectacle (le cas des lâchers d'ours est symptomatique). Pour CPNT, c'est aussi la démission des politiques en matière d'environnement qui, en abandonnant ce thème aux verts ou aux écologistes extrêmes, ont généré leur emprise sur notre société par une dérive sectaire, idéologique, dogmatique et intolérante donc inacceptable. CPNT pense qu'il est grand temps que chacun se réapproprie l'environnement qui est une valeur commune et non le monopole d'un seul parti ou clan. C'est aussi pour cela qu'il faut battre les verts à cette élection.

A cette idéologie sectaire et à cette écologie de salon et de l'absurde érigées en méthode de gouvernement, CPNT propose une France de partage, de respect et d'égalité entre les territoires et les usages, où l'homme aura toute sa place, grâce notamment à une écologie de terrain, d'équilibre, rationnelle, réaliste et humaine. Pour CPNT, l'écologie n'est pas une idéologie d'exclusion au service d'un seul parti politique, c'est la préservation pour les générations présentes et à venir de la qualité de vie, du bien vivre au pays.

Pour une écologie incitative et d'équilibre

La protection de l'environnement est un acte citoyen. Pour CPNT, cette protection doit être réaliste : c'est pratiquer une écologie responsable, incitative, avec de véritables acteurs de terrain à l'écoute de ceux qui vivent dans les terroirs, une écologie qui replace l'Homme au cœur du débat sans verser dans l'idolâtrie contemplative et sectaire qui anime les partis ou associations écologistes extrêmes et qui contamine tout locataire du ministère de l'écologie qu'il soit de droite ou de gauche ! On ne peut pas continuer à subir l'écologie de l'absurde, celle qui a pignon sur rue au niveau politique, l'écologie des verts "jusqu'au boutistes" qui veulent tout gérer en privilégiant l'animal à l'homme, et en occultant l'avis des personnes qui vivent dans la nature, qui en vivent et qui l'ont façonnée. Refusant l'écologie punitive à la mode verte, CPNT promeut une écologie incitative pour faciliter les changements de comportement, pour "agir propre", sans verser dans le tout répressif et l'avalanche d'amendes ou de taxes qui ne servent qu'à remplir le trou budgétaire de l'Etat mais sans avoir aucun effet sur les pollutions ou atteintes à l'environnement. Plutôt que la taxation, engageons-nous pour la baisse des charges et taxes sur les produits propres et moins polluants !

CPNT exige par ailleurs une approche démocratique de l'écologie en favorisant une association et une concertation étroite avec les "vrais" acteurs de l'environnement et de la ruralité (agriculteurs, éleveurs, sylviculteurs, chasseurs, pêcheurs...) pour tout projet engageant leur activité.

CPNT veut :

  • Lutter rationnellement mais énergiquement contre les pollutions diverses.
  • Instaurer une fiscalité incitative pour l'utilisation de matériels et matériaux propres en baissant les taxes et les charges et en agissant sur la baisse de leurs prix.
  • Développer les carburants propres (biocarburants) sans surcoût pour les usagers.
  • Favoriser les modes de transport moins polluants notamment pour le fret de marchandises (rail, fluvial, cabotage) et ceux qu'utilisent l'Etat et les collectivités.
  • Promouvoir les énergies renouvelables ne portant pas atteinte à l'environnement (pas les éoliennes, trop destructrices de l'environnement et de la faune !) de façon complémentaire à l'énergie nucléaire, grâce à une fiscalité attractive.
  • Réduire efficacement la pollution et dégradation des eaux.
  • Mettre en place un véritable plan d'actions pour lutter contre le réchauffement climatique et limiter l'émission des gaz à effet de serre.
  • Développer l'éco-industrie en soutenant le développement de process peu ou moins polluants.
  • Taxer les importations de produits polluants ou producteurs de déchets polluants.
  • Assurer une fertilisation raisonnée des terres agricoles en interdisant les produits phytosanitaires dangereux ou destructeurs, en baissant les taxes sur les produits "propres" et en soutenant les méthodes alternatives.
  • Fermer les "pompes à fric" publiques au profit de certaines associations écologistes et assurer un contrôle fiscal et financier très stricts les concernant et vérifier les suivis d'effets.
  • Limiter vigoureusement les délires protectionnistes et écologistes de l'Europe.
  • Restreindre l'application du principe de précaution qui aboutit en fin de compte à la stérilisation des innovations".