Notre tour d'horizon écolo des programmes des candidats à la présidentielle s'achève avec Gérard Schivardi. Petit rappel des 12 candidats avec leur programme en lien : François Bayrou, Olivier Besancenot, José Bové, Marie-George Buffet, Arlette Laguiller, Jean-Marie Le Pen, Frédéric Nihous, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, Philippe de Villiers, Dominique Voynet et Gérard Schivardi.

Schivardi se présente comme "candidat des maires" et est soutenu par le Parti des Travailleurs (dont le représentant en 2002, Daniel Gluckstein, avait obtenu 0,47% des suffrages). Schivardi a 57 ans, il est marié et père de deux enfants. Fils d'immigré italien, il est artisan maçon. En 1989, Gérard Schivardi est rentré au conseil municipal de Mailhac où il a été élu maire en 2001. Depuis 2003, il est Conseiller général de mon canton. En 2002, Gérard fonde avec des collègues maires du minervois, le Comité de défense des communes et des services publics. Il a présidé le syndicat des maçons dans l'Aude pendant 5 ans et il est entré au parti socialiste en 1975 et y est resté jusqu'en 2003. Depuis, il n'est membre d'aucun parti politique. Gérard Schivardi explique sa candidature : "Le 18 novembre dernier, 40 maires réunis à l'issue de la manifestation nationale pour la rupture avec Maastricht et l'Union européenne m'ont demandé de me porter candidat à l'élection présidentielle pour défendre les 36 000 communes contre l'Intercommunalité forcée, pour la défense des services publics et pour la rupture avec l'Union européenne. Depuis, plusieurs centaines de maires ont rejoint le comité de soutien à ma candidature. Je suis leur candidat et au delà, celui de tous ceux qui se retrouvent dans ce combat : les salariés du privé, les fonctionnaires, les jeunes, les médecins, les artisans, les agriculteurs, les viticulteurs les commerçants..." Gérard Schivardi propose peu de mesures dans son programme en faveur de l'environnement :

  • Réforme de la politique agricole commune : abandon des mises en jachère organisées ; garantie des prix agricoles fixés par l'Etat ; aide financière aux agriculteurs en difficulté ; frein à la spéculation sur les terres agricoles.
  • Abolition des directives européennes sur l'eau, qui contraignent les petites communes à privatiser la gestion de l'eau.
  • Lutte active contre la désertification des campagnes.

Source : France 2, Le Monde