A peine Nicolas Sarkozy avait-il annoncé les mesures comprise dans son plan de relance de l'économie, dont la fameuse "prime à la casse" de 1 000 €, que Renault rebondissait en annonçant que la marque irait plus loin.

Nous l'avons déjà évoquée, une des mesures phare pour tenter de relancer l'industrie automobile, tout en espérant dépolluer quelque peu le parc automobile, est la prime à la casse, qui remplace et élargit le "super-bonus" jusqu'ici en vigueur.

Cette prime à la casse concerne tous les acheteurs de voitures neuves rejetant 160 grammes et moins de CO2 par kilomètre, et qui destinent au rebut un véhicule de plus de 10 ans. Elle se monte à 1 000 €. Les véhicules utilitaires légers sont également dorénavant concernés, sans contrainte de CO2 sur l'utilitaire neuf dans ce cas là.

Renault, qui peine manifestement à écouler ses stocks de voiture neuves et d'occasion, et cherche tous les moyens pour ce faire, à réagi dans les heures qui ont suivi l'annonce de notre Président, en publiant un communiqué démontrant leur agressivité commerciale.

Selon leurs propres termes, "Renault souhaite amplifier l'effet favorable de la prime au remplacement des véhicules anciens en prenant des mesures commerciales complémentaires temporaires."

Au programme donc :

  • La prime au remplacement des véhicules anciens sera étendue aux véhicules de 8 à 10 ans pour l'achat d'un véhicule neuf émettant moins de 160 g. de CO2 par km.
  • Par ailleurs, elle sera également accordée pour le remplacement de véhicules de plus de 8 ans par un véhicule d'occasion compris dans une sélection de véhicules d'occasion récents.

Nous ne pouvons que saluer cette excellente initiative. Qui démontre surtout que Renault est dans la… panade au niveau de ses stocks !

A quand les réactions chez les autres constructeurs ?