Les prix moyens des carburants proposés à la pompe en France connaissent toujours la déflation. Le gazole s'affichait vendredi dernier à 1,1042 euro le litre, soit une baisse de 2,26 centimes en une semaine. Le litre d'essence a reculé de 1,52 centime à 1,2675 euro pour le super sans plomb SP95, et de 1,69 centime à 1,3289 euro pour le SP98. Dans certaines régions et dans certains super-marchés, on peut trouver un diesel à moins de un euro le litre.


Du jamais vu en terme de tarif depuis cinq ans. Les cours du pétrole brut ont été divisés par deux depuis la mi-juin. Une aubaine non seulement pour nous mais aussi pour nos gouvernants qui ont réussi à masquer la hausse de la fiscalité. La taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) sur le gazole a en effet augmenté de 2 centimes. De son côté, la contribution climat énergie, généralement appelée "taxe carbone", a engendré une augmentation supplémentaire de 2 centimes le litre pour le gazole et d'environ 1,8 centime pour l'essence sans plomb (hors TVA).


La baisse des prix du pétrole a donc permis d'absorber la hausse de la fiscalité. Pour le moment, c'est indolore. Mais lorsque la hausse des cours reprendra, faire le plein videra un peu plus vite le porte-monnaie.