Assez souplement suspendu à basse vitesse -pas façon bateau toutefois, le roadster Cadillac apporte un bon confort de roulage, avec une qualité de filtrage satisfaisante, mais sans plus. On craignait que les légers mouvements de caisse ne prennent trop d’amplitude en augmentant l’allure, il n’en est rien. En fait, le système Magnetic Ride Control qui régit l’amortissement en permanence assure un compromis entre confort et comportement judicieux.

Ces suspensions actives sophistiquées sont repris dans le principe de celles proposées en option sur la Corvette C5 tandis que la structure, d’une rigidité jamais vu sur une américaine découvrable, s’apparente à celle de la future C6.

Antipatinage et contrôle de stabilité "Stabilitrak" sont déconnectables et permettent de jouer à Starky et Hutch, en nettement plus efficace malgré la dimension de l’engin, bonne répartition des masses et roues de 18 pouces bien chaussées aidant.

Essai - Cadillac XLR : le rêve européen

Seule, la direction collante, avec un rappel parfois trop faible et légèrement floue autour du point milieu nous a relativement déçu. En outre, le diamètre du volant qui flirte avec les 390 mm paraîtra trop imposant à la plupart des conducteurs. Le freinage puissant autorise des distances d’arrêt vraiment courtes, toutefois l’endurance n’est pas celle d’une vraie sportive. ABS OK.