Essai - Opel Astra break : un vrai break

Le break reprend les quatre niveaux de finition de la berline, avec un choix un peu plus limité pour certaines motorisations (par exemple ,supression de l'Elégance avec 1.8). En base, l'Essentia ne dispose effectivement que de l'essentiel. Elle se dispense de la climatisation (manuelle en option à 1 030 €) et n'a pas droit à certains équipement comme l'ordinateur de bord (260 € sur Enjoy et série sur les autres). Le deuxième niveau, Enjoy, justifie amplement le supplément de prix de 1.300 € par son équipement décent, et c'est le seul qui puisse s'adjoindre la banquette coulissante (incluse dans le très cher Pack Flexibilité). L'Enjoy permet également d'accèder à la plupart des options des deux fintions hautes, comme l'éclairage directionnel adaptatif bi-xénon AFL inconnu sur des berlines moyennes jusqu'à présent. A un tarif salé (1.150 €), mais les bi-xénon fixes sont aussi proposés à 710 €. Elle doit se passer du contrôle de pression des pneumatiques avec détection de sous-gonflage proposé à 200 € sur Elégance et Cosmo. Ces deux finitions hautes (livrées de série avec jantes alu, clim automatique, régulateur de vitesse, volant multifonctions, ordinateur, vitres arrière électriques, …) sont à notre avis trop proches l'une de l'autre, même si la Cosmo avec les sièges Sport cuir/tissu à notre préférence. Elles demandent encore de recourir à quelques options pour atteindre le niveau d'équipement de la plupart des versions haut de gamme de la concurrence. Le rapport prix/équipement reste au final favorable, grâce notamment à un supplément raisonnable par rapport à la berline 5 portes de 750 €. Un peu plus élevé toutefois que pour la Mégane Estate et la 307 Break (600 €).