La 508 existe en 2 variantes de carrosserie. Une berline 4 portes à malle classique. Très statutaire, mais peu pratique, du fait d'une ouverture de coffre assez étroite et des guides de charnière qui prennent de la place. Le volume, sans être exceptionnel, est convenable avec 545 litres et 1 381 litres banquette rabattue, soit bien mieux que la 407 qu'elle remplace (407 litres).

La ligne est équilibrée, très germanisante (et c'était le but), et vieillit bien. La longueur de 4,79 m n'en fait pas une ballerine en ville, au contraire, mais la visibilité est correcte grâce à de larges rétros.


Le break, lui, cumule les avantages. Avec seulement 2 cm de plus en longueur, il propose un volume de coffre plus important, soit 560 litres, extensibles à 1 598 litres si l'on rabat la banquette fractionnable. La visibilité périphérique est encore meilleure, avec un montant arrière plus fin et une surface vitrée plus conséquente. Le hayon est évidemment beaucoup plus pratique et son ouverture est large et régulière, tout comme le coffre, où aucune excroissance ne vient gêner le chargement.


Seulement, le break est vendu, en neuf, 1 200 € de plus que la berline. En occasion, cela se retrouve en partie, mais en partie seulement, et les prix ont tendance à se lisser avec les années. Après 2 ans, le surcoût du break se réduit de moitié, certains sont même déjà (les meilleures affaires) au prix de la berline. Au bout de 4 ans, il existe au final très peu d'écart de prix entre la berline et le break. C'est tout bénéfice pour le SW, qui de plus est mieux équipé avec par exemple au deuxième niveau de finition Active l'adjonction du toit vitré panoramique, au troisième les vitres arrière surteintées et en Féline le hayon électrique...


Donc au global, à moins d'être allergique au look du break, il n'a que des avantages, qui vont augmentant avec le temps et les décotes qui se rapprochent.


Verdict : Avantage SW