En ces périodes électorales, entre les automobilistes qui se plaignent d'une police devenue trop sévère et les chiffres qui indiquent une baisse de la mortalité sur les routes, certaines questions brûlent les lèvres.

Quel candidat osera faire des propositions concrètes ? Comment se positionnent-ils sur ce sujet ? Et quelle est leur vision de l'automobile ?

Amnisties, réformes du code de la route ou mesures visant à réduire la pollution, je vais vous proposer un résumé des propositions de chaque candidat à ce sujet.

Mais avant toute chose, afin de conserver un maximum d'objectivité et une ambiance agréable, je ferai l'effort de rester le plus impartial possible. Je vous demanderai en retour d'en faire autant. L'objectif est de cibler les propositions concrètes des candidats à ce sujet, et non d'évoquer tout autre sujet de leur discours.

Je citerai systématiquement les sources que j'ai utilisées. Mais si par mégarde il me manquait des propositions, je vous serai reconnaissant de m'en faire part, auquel cas je complèterai immédiatement mes articles.

J'ai décidé de débuter ce tour d'horizon par un candidat qui a récemment fait l'actualité en annonçant ses propositions : Jean-Marie Le Pen.

Voici donc la position du candidat du FN au sujet de la sécurité routière. Si il est élu, il procédera à :

  • Une large amnistie, sauf pour les faits délictuels.
  • Une remise en cause du permis à points.
  • Une hausse de la vitesse maximale à 150 Km/h sur autoroute.

Il a en outre déclaré que :

Les radars sont « une espèce d'amende automatique qui sont devenus une source de revenus », et que le taux d'alcoolémie était « exagérément bas ».

Il veut aussi « remettre en cause le système du permis à points », faire passer la vitesse sur autoroute « à 150 Km/h », ce qui « paraîtrait sans risque supplémentaire d'accidents ».

Concernant les poids lourds, le candidat d'extrême droite dit qu'il sont « pratiquement 9 fois sur 10 en cause » dans des accidents. Il a terminé son discours, lors d'une visite au salon de Reims, en s'exprimant ainsi : « Je ne vois pas pourquoi on ne ferait pas une taxe à l'entrée de notre pays comme c'est le cas en Suisse, où vous devez acheter une vignette pour circuler ».

Concernant l'impact écologique, M. Le Pen propose ceci :

  • Encourager les modes de transport peu polluants.
  • Multiplier les types de transport alternatifs, évitant ou réduisant risques et pollutions, sans compromettre l'esprit de libre circulation lié à l'usage de l'automobile.
  • Le retard de la France en matière de pistes cyclables sera comblé.
  • L'effort pour le développement de voitures et de carburants propres sera accru.
  • L'explosion inflationniste du transport routier engorge les grands axes, détruit prématurément les chaussées et cause un nombre croissant d'accidents mortels. Un rééquilibrage vers le rail et la voie d'eau, parent pauvre de notre système de communication car peu “juteuse” pour les promoteurs du béton,

sera mis en oeuvre. Le transport combiné rail-route sera privilégié.

  • Faciliter l'accès aux transports en commun.
  • Malgré des investissements importants, la fréquentation des transports en commun est entravée par l'insécurité, la fraude, l'inconfort et la saleté qui y règnent. Un effort accru en personnels et en moyens permettra de rétablir la sécurité et favorisera à nouveau le développement de ces modes de transport, moins consommateurs d'espace et moins polluants que la circulation routière trop souvent saturée (des millions d'heures sont perdues chaque jour dans les embouteillages en France).

Sources utilisées:

LCI et Votons.info