Intéressons nous aujourd'hui au programme de François Bayrou. Comme beaucoup, il a signé le pacte écologique de Nicolas Hulot, ce qui l'engage sur beaucoup de questions écologiques.

Mais avant tout, voyons ses propositions en matière de transport. Le candidat de l'UDF propose de :

  • Sortir du tout routier.
  • Réduire la place de l'automobile.
  • Un plan "Route ECO" encouragera l'allégement des

véhicules et la motorisation mixte électrique/thermique.

  • Affichage obligatoire de la consommation instantanée.
  • Ces équipements auraient dû être financés par les revenus des sociétés autoroutières : la privatisation des autoroutes a été contraire à l'intérêt de la France.
  • L'instauration d'un service garanti pour les transports publics.
  • Inciter à des comportements nouveaux (arbitrages entre modes en fonction de l'impact "carbone", covoiturage, télétravail, suppression des déplacements aériens et routiers inutiles...) par la pédagogie mais aussi la contrainte fiscale et technique (abaissement généralisé des limitations de vitesse de 10 km/h, suppression des lignes aériennes où le TGV est substituable...).
  • Rendre les transports collectifs urbains performants, agréables et fluides en investissant dans la qualité du service et les infrastructures.
  • Encourager la recherche et le développement de véhicules individuels nouveaux.
  • Rendre le fret ferroviaire techniquement et économiquement viable et se fixer comme objectif l'obligation du ferroutage pour les camions traversant la France à l'horizon 2025.

Concernant la fiscalité :

  • Etablir le véritable prix des services rendus par la nature
  • Planifier (si possible en concertation avec les autres pays européens), sur le long terme, notamment par le biais de la fiscalité carbone (établie de façon progressive sur dix à quinze ans), une régulation des prix des énergies fossiles.
  • L'inscription dans la loi de la possibilité d'expérimenter les péages urbains.
  • Transfert aux collectivités locales des recettes du stationnement payant et des amendes qui en découlent pour financer le développement des transports en commun.
  • Mettre en place une grande politique de la recherche française et européenne en augmentant les investissements dans les domaines des énergies du futur (énergies marines, solaire thermique, séquestration du CO2, piles à combustibles ou biocarburants de nouvelle génération), des biomatériaux, de la chimie du végétal, des biotechnologies ou encore du génome.

Au sujet de la sécurité routière, le candidat centriste ne s'est pas vraiment démarqué des autres candidats, mais a tout de même préconisé une baisse des limitations de vitesse de 10 Km/h s'il était élu, et s'est prononcé contre l'amnistie des amendes.

Source: Electionprésidentielle.com