À la question de savoir s'il s'était rapproché d'un accord avec le fonds d'assurance santé Veba (Voluntary Employees Beneficiary Association), actionnaire minoritaire de Chrysler, Sergio Marchionne a répondu : « Je ne crois pas ». Veba peut vendre la totalité de sa participation ou bien – s'il pense pouvoir obtenir un meilleur prix – en céder une fraction dans le cadre d'une introduction en Bourse.

La décision inattendue du patron de Fiat de ne pas assister au salon automobile de Francfort a dopé le titre du groupe turinois la semaine dernière, alimentant les espoirs qu'un accord pour Chrysler était sur le point d'être signé entre Fiat et Veba. Ce n'est pas le cas, a-t-il dit, évoquant du « travail à faire » pour justifier son absence.

Selon des sources proches du dossier, Veba cherche à obtenir le meilleur prix, soit plus de cinq milliards de dollars (3,77 milliards d'euros), selon les termes de l'accord de la mise en faillite de Chrysler en 2009. « Ils devraient s'acheter un billet de loterie » a ironisé Sergio Marchionne en réponse à une demande de commentaire sur ce montant.

Si les deux actionnaires n'arrivent pas à se mettre d'accord, Veba pourrait réduire sa participation dans le cadre d'une introduction en Bourse à New York. Celle-ci est envisageable au premier trimestre de l'an prochain, a expliqué Sergio Marchionne.