51,12 millions d’euros, c’est le budget 2009 de l’Etat pour exclusivement déployer de nouveaux dispositifs de contrôle.

Avec cette cagnotte, 165 radars fixes supplémentaires seront installés dans des zones accidentogènes. Le but est que, sur un grand axe, la vitesse de chaque automobiliste soit contrôlée toutes les heures. Une partie de ces nouveaux venus seront affectés au passage à niveau, comme la première cabine test que le secrétaire d’Etat aux Transports Dominique Bussereau a inauguré à la mi décembre en Haute-Savoie.

D’un fonctionnement classique, ils ne contrôlent pour l’instant que les vitesses et non le franchissement de la voie quand les signaux lumineux annoncent la fermeture des barrières. Le nombre de radars mobiles supplémentaires s’élève, lui, à 100, en comptant les véhicules.


2009 : une année noire pour l'automobile

Mais la véritable nouveauté pour 2009 concerne le respect des feux rouges. Ce nouveau type de radar fonctionne avec deux capteurs incrustés dans la chaussée reliés à un radar positionné en hauteur. En franchissant un feu rouge, vous passez au dessus du premier capteur et déclenchez un premier flash qui ne donne pas lieu à une amende, cette avancée intempestive pouvant être mise sur le compte d’un arrêt un peu tardif. Si tel n’est pas le cas, vous roulez au dessus du second capteur implanté un peu plus loin, et vous êtes flashés une seconde fois, synonyme à ce moment d’amende envoyée directement chez vous. Pas moins de 275 de ces systèmes seront installés et mis en service à partir de mai 2009, bien sûr en milieu urbain, et en commençant logiquement par les grandes métropoles.

Un autre nouveau dispositif de radar fera aussi son apparition dans le courant de l’année, chargé de vérifier le respect des distances de sécurité. Vingt de ces nouveaux systèmes seront implantés dans une dizaine de tunnels à travers le pays.