L'ancien pilote MotoGP, Randy Mamola, 47 ans s'est reconverti depuis le début du mois de juin en chauffeur de luxe pour pilotes de F1 en manque de sensations. Au guidon d'une Ducati Desmosedici biplace, le Champion américain a offert, dans un premier temps, au Champion du Monde Michael Schumacher, les joies du wheeling avant et arrière, des accélérations poussées en ligne droite et autres inclinaisons en virage. C'est donc sur le circuit de Mugello que Randy Momola a donné rendez-vous au septuple Champion du Monde de Formule 1. Le pilote Allemand avait déjà eu l'occasion de piloter une Ducati Desmosedici l'hiver dernier, mais ne connaissait pas les sensations que l'on peut éprouver, agrippé derrière un pilote de la trempe de Randy Mamola. Deux tours de piste auront suffi au pilote Allemand pour apprécier toutes les finesses du pilotage moto. « Ça a été vraiment très impressionnant ! Oui, « impressionnant » c'est le seul mot qui me vienne à l'esprit en ce moment. C'est une expérience très particulière, vraiment différente de ce que j'ai l'habitude de vivre mais aussi de ce que j'avais ressenti lorsque j'avais piloté la Desmosedici tout seul sur ce circuit cet hiver. En moto, on ressent plus la vitesse, la machine bouge beaucoup et les sensations n'ont rien à voir avec celles que l'on ressent dans une voiture, où l'on se sent plus protégé. » Après Michael Schumacher, Randy Mamola a offert, il y a quelques jours le même baptême au pilote Espagnol Marc Géne sur le circuit de Catalunya. Au programme, deux tours de piste et toutes les figures que l'on peut réaliser avec une moto, bref de quoi donner des sueurs froides à n'importe quels pilotes endurcis. Dès sa descente de moto, Marc Géne s'est exprimé sur cette nouvelle expérience qu'il n'est pas prêt d'oublier. « J'étais assez calme avant de m'installer sur la moto, mais c'est lorsque nous avons quitté l'allée des stands que j'ai commencé à réaliser la vitesse de cet engin. C'est dans les virages que j'ai été le plus impressionné. Je n'arrivais pas à comprendre comment c'était possible de négocier les virages avec un tel angle. A chaque fois que nous entrions dans un virage, je pensais : « ça y est, nous allons tomber maintenant », mais, à chaque fois ça passait. Randy y allait fort et je sentais la moto bouger de l'arrière à la sortie des virages. Mais c'est vraiment à l'entrée des courbes que c'était le plus impressionnant. » A commenté Marc Géne