Le genre de procédure qui peut vous plomber un exercice et vous mettre dans la panade économique. Mais c'est ainsi. Les propriétaires des voitures touchées par un défaut affectant la sécurité qui doit être corrigé attendent de passer à la concession alors que les pièces de rechange manquent. Exemple ? Il y a seize mois, 278.000 Dodge Durango (année modèle 2009), Plymouth Aspen (2009), Dodge Dakota (2009-2011) et Ram 1500 (2009-2012) on été convoqués pour un défaut affectant les roues arrière. Or, beaucoup n'ont toujours pas été révisés.


Pire, l'agence fédérale dit avoir eu connaissance d'accidents après des réparations effectuées sur environ 650.000 Jeep Grand Cherokee et Dodge Durango années modèles 2011-2014 rappelés le 1er juillet 2014 pour des risques d'incendie dus à un court-circuit.


Une conjoncture qui révèle en fait une évidence. Un constructeur ne peut plus faire face à ses responsabilités lorsqu'un seuil critique est atteint en matière de rappel. Une situation délicate car une impuissance serait comme une la chronique d'une mort annoncée avec une cohorte de sanctions à venir dont celle du rachat simple des véhicules défectueux à leurs propriétaires et au remplacement de ceux-ci.


Le cas de Fiat Chrysler, filiale de FCA Automobiles amène à réfléchir sur celui de la General Motors qui doit rappeler des millions de ses automobiles ou encore sur celui de Takata dont les airbags défectueux obligent ceux qui les ont adoptés à faire de même. Les constructeurs automobile ont rappelé un nombre record de 63,95 millions de véhicules en 2014 aux Etats-Unis, dont plus de 27 millions attribués à General Motors, selon la National Highway Traffic Safety Administration. Combien seront corrigés dans des délais raisonnables avant mise en cause devant les autorités ?