Un automobiliste, arrêté en état d’ivresse avec 1,4 gramme d’alcool dans le sang, vient d’être relaxé pour cause de non respect des règles d’utilisation de l’éthylotest. Son avocat a plaidé la non-fiabilité des tests d’alcoolémie. Le policier en charge du contrôle n'aurait pas attendu le délai minimum de 30 minutes pour faire souffler l'automobiliste.

« Selon les rapports d’utilisation et d’approbation des modèles utilisés, il faut attendre trente minutes entre le moment où l’automobiliste est arrêté et le moment où il souffle dans l’éthylomètre (éthylotest électronique) pour être certain que le niveau de nicotine ou de tout autre produit ingéré précédemment ne viendra pas vicier le test. Or les policiers ne respectent jamais ce délai. »

L'automobiliste est ressorti libre du tribunal, permis en poche, sous les indignations de la sécurité routière qui ne compte pas en rester là.