Voici un nouveau signe de l'engagement à long terme de Renault en Formule 1 avec l'annonce d'un investissement de cinquante millions de dollars dans un tout nouveau centre doté d'une puissance informatique phénoménale capable de simuler la dynamique des fluides et donc les rendements aérodynamique d'une monoplace avant même qu'elle ne soit construite.

Mais ce genre de supercalculateur est également utile dans la gestion des flux internes d'un moteur même si ce centre baptisé CFD (Computional Fluid Dynamics ) sera basé à Enstone en Angleterre, la partie châssis de Renault F1.

Bref, Renault se dote d'un outil moderne 10 fois plus puissant que celui dont ils disposent actuellement et cela lui servira aussi bien en F1 que pour les véhicules de série.

En Formule 1, la simulation est devenue un outil indispensable pour pallier à la restriction toujours plus importante des essais privés. Et pour éviter de se trouver avec un loup aéro comme la R27, il sera très utile de multiplier les simulations avant de poser l'auto par terre.

Flavio Briatore, Directeur Général :

« Ce programme d'investissements technologiques au sein de l'équipe souligne notre engagement dans un avenir toujours plus compétitif de la Formule 1. Chaque investissement sera géré efficacement et avec attention en accord avec le futur règlement afin d'en tirer le bénéfice optimal pour l'équipe, nos partenaires et le groupe au sens large. »

Bob Bell, Directeur Technique :

« Nous sommes très heureux d'annoncer la construction du nouveau Centre CFD de l'usine d'Enstone. Alors que d'autres équipes ont récemment investi dans une seconde soufflerie coûteuse, nous pensons que la CFD est une technologie de demain qui sera utilisée de la conception jusqu'au développement de véhicules toujours plus efficaces. Ce nouveau centre nous permettra de repousser les limites technologiques actuelles et nous permettra de développer de nouvelles techniques et compétences qui pourront ensuite être utilisées bien au-delà des circuits. »

Renault en F1 pour longtemps. Ghosn aurait il admis l'intérêt de la discipline ?