Renault Mégane 2.0 dCi GT

Présentée à l’occasion du Mondial de Paris , la Mégane GT se remarque dès le premier coup d’œil grâce à son kit carrosserie exclusif comprenant un spoiler, une calandre cerclée de chrome, un becquet sur le hayon, des jantes 17 pouces couleur « Dark metallic », une double sortie d’échappement centrale et un extracteur d’une teinte similaire aux jantes agrémentées du logo GT. Même si ces accessoires apportent une personnalité plus affirmée à la Mégane, on peut tout de même lui reprocher un coté un peu trop tuning, notamment au niveau de la face avant. Meilleur goût dans l’habitacle avec des sièges baquets offrant un très bon maintien et un confort plus que correct, mais aussi un volant sport en cuir avec un badge GT et une ambiance spécifique avec une teinte inox sur la console centrale.

Bien que la Mégane GT n’ait pas la prétention de faire de l’ombre à la Mégane RS , il n’en demeure pas moins qu’elle dégage une impression de sportivité ; d’où des moteurs conformes à cette image. Vous aurez donc le choix entre le 2.0 T essence de 165 ch et le 2.0 dCi 150 ch. Ce dernier devrait à coup sûr constituer le gros des ventes. Ce 4 cylindres inauguré par la Renault Laguna fin 2005 accepte de monter sans rechigner jusqu’à 5000 tours, tout en restant très civilisé en bas. Il fait preuve d’une élasticité exceptionnelle reprenant dès 900 tr/mn, quasiment au régime de ralenti, et le couple déboule (330 Nm au maxi et plus de 300 Nm entre 1400 et 3300 tr/mn) au-dessus de 1600 tours, vigoureusement mais sans aucune brutalité. Le 2 litres Renault devient par conséquent la référence dans sa classe de cylindrée. Avec son 150 ch et sa nouvelle boîte à six rapports, ses 210 km/h en vitesse maxi, moins de 9 secondes sur le 0 à 100 km/h et 30 secondes sur le 1000 m DA, la Renault Mégane 2.0 dCi dispose d’un potentiel de vraie sportive qui correspond parfaitement au ramage de cette Mégane GT. Question consommation, nous avons enregistré une moyenne de 8,9 l pour un essai principalement urbain. Sur un parcours plus varié, comptez aux environs de 7 litres.

Pour le développement du châssis, les ingénieurs ont mis l’accent sur le trait avant et le maintien de la caisse avec notamment une plus grande rigidité des amortisseurs (+ 24%) et une diminution de la hauteur de caisse de 10 mm. Malgré cela, le confort est dans la moyenne grâce notamment aux baquets même si on regrettera tout de même une trop grande fermeté sur routes dégradées. Lors de son lancement, la Mégane II avait été sévèrement critiquée en raison de sa direction lourde. Renault avait corrigé ce défaut à l’occasion de son restylage en lui apportant une précision accrue et une plus grande remontée d’informations tout en filtrant mieux les vibrations. Aujourd’hui, la direction a été modifiée, une nouvelle fois, avec des paramétrages spéciaux. Le résultat est probant puisqu’elle atteint désormais un meilleur niveau en se montrant relativement informative mais aussi précise. Elle reste toutefois encore en retrait par rapport à une Peugeot 307. Se substituant à la finition Dynamique avec ses deux motorisations, la Mégane GT propose une dotation complète avec en particulier 8 airbags, l’ABS avec assistance au freinage d’urgence, l’allumage automatique des phares, la carte mains-libres, la climatisation régulée, l’ESP, l’ASR, l’ordinateur de bord et la radio CD 4 x15 w. Disponible avec le 2.0 T 165 ch et le 2.0 dCi 150 ch, en coupé et en berline, la Mégane GT est vendue à des tarifs qui oscillent entre 23 300 et 25 850 €.

• Voir le mini-site Renault Mégane II