Essai vidéo - Renault Mégane 3 Estate : un break d'esthète

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Pour la Mégane 3, Renault a souhaité rompre radicalement avec la précédente génération. Cela s’est remarqué avec la berline et le coupé mais c’est encore plus flagrant avec le break puisque cette carrosserie n’a vraiment plus rien en commun avec le dernier break Mégane.

Le break compact le plus beau du marché ?

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Chez Renault, il y a longtemps que l’on a compris que les breaks très carrés qui permettaient de déménager toute la maison sont désormais passés de mode. La première illustration a été le break Laguna 2 qui tranchait avec son prédécesseur. Même constat aujourd’hui avec la troisième génération de Mégane qui se dote d’un break plus lifestyle qu’utilitaire. Ainsi, stylistiquement, il est impossible de confondre cette Mégane Estate avec son aïeule nettement plus rectangulaire. La nouvelle venue de la famille Mégane affiche une ligne dynamique avec notamment des vitres latérales qui se terminent en forme de pointe au niveau de la custode arrière. Si l’avant est identique à la berline, la principale évolution provient de l’arrière. Fini le hayon vertical, Renault a joué avec les courbes au niveau de la poupe nettement plus harmonieuse qui se distingue en particulier par le dessin très original des feux.

Esthétique et pratique ?

Essai vidéo - Renault Mégane 3 Estate : un break d'esthète
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Mesurant 4,56 m soit près de 6 cm de plus que le break Mégane de 2e génération, la nouvelle Mégane Estate est surtout plus longue de 26 cm que la berline. Elle s’impose donc comme l’un des breaks compacts les plus imposants du marché. Malgré ces dimensions généreuses, la Mégane 3 Estate n’est pas la plus logeable du segment. En effet, le volume de chargement oscille entre 524 et 1595 litres soit un gain respectif de 119 et 466 litres par rapport à la berline. Si la capacité augmente par rapport à la berline, elle reste stable par rapport au break de 2e génération mais nettement inférieure à d’autres concurrentes comme par exemple une Peugeot 308 SW dont le volume varie de 508 l (sièges arrière reculés au maximum) à 1736 litres. Avantage donc pour Peugeot qui possède aussi une déclinaison 7 places de son break et des sièges individuels. Même si la Mégane est pratique avec son seuil de chargement bas et sa forme très carrée, on lui reprochera toutefois que l’on n’obtienne pas un plancher plat quand on rabat la banquette arrière et que cette dernière ne soit pas coulissante.

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On notera enfin quelques astuces comme le rangement pour l’enrouleur du cache-coffre ou le petit loquet sous le plancher permettant de le soulever quand la banquette est rabattue. L’accroissement de la longueur ne profite pas seulement au coffre puisque la Mégane Estate qui voit son empattement croître de 6 cm est également plus habitable avec une progression de l’espace aux genoux de 6 cm par rapport à la berline, soit un total de 218 mm.

Un positionnement prix intéressant

Comme on pouvait s’en douter la gamme de la Mégane Estate reprend celle de la berline. Elle se compose donc de 5 finitions (Authentique, Expression, Carminat Tom Tom, Dynamique et Privilège). Plus de détails sur l’essai de la berline.

En termes de prix, la Mégane Estate est plutôt bien placée avec des tarifs qui débutent à 19 200 € pour le 1.6 16v 110 Ethanol BVM 6 et qui se terminent à 29 200 € pour le dCi 150 FAP BVA 6. Pour ce dernier prix, vous avez seulement une Peugeot 308 SW Féline HDi 136 ch. A puissance équivalente à savoir 110 ch, la 308 SW est facturée 2350 € de plus que la Renault Mégane. Une différence substantielle que la présence du toit panoramique ne suffit pas à justifier.