C'est assez simple pourtant, bien qu'encore soumis à précision de la part de cet organisme public, qui navigue un peu dans le flou. Théoriquement, l'ADEME doit verser en 2012 une aide correspondant à 18 % du prix de vente, avec un plafond de 1 800 €, pour les 50 premiers véhicules vendus par constructeur. Pour les 150 suivants, l'aide est ramenée à 9 % du prix, plafonné à 900 €. Mais ces montants et nombre de véhicules sont soumis à modification, selon le budget dont disposera l'agence, qui doit fixer plus précisément ces éléments au mois de septembre.

Ce n'est pas officiel, mais les 200 premiers acheteurs de Twizy pourraient bénéficier d'une aide à l'achat.

Quoi qu’il en soit, pour toucher ces aides, il faut que ledit constructeur ait signé une convention d'aide avec l'agence. Qu'en est-il de Renault ? Eh bien pour le moment, le losange n'a pas signé cette convention, mais il est prévu qu'elle le soit. Donc au jour d'aujourd'hui, la Twizy ne bénéficie d'aucune aide à l'achat.


Pas grave dit Renault, qui ne communique pas dessus. Leur raisonnement est simple. Pour Benoit Treilhou, responsable de la gamme ZE : "Quoi qu'il arrive, l'aide ne sera pas versée au-delà de 200 ventes par constructeur"... Or, ce sont près de 1 800 commandes qui ont été enregistrées. Et l'on peut comprendre qu'ils ne s'engagent pas sur une offre qui ne concernerait (au conditionnel) que 200 acheteurs.


Mettons-nous dans la configuration où la Twizy serait subventionnée. Les 50 premiers acheteurs bénéficieraient donc d'une aide comprise entre 1 258,20 € pour la Urban 45, et 1 528,20 € pour la Technic. Les 150 suivants auraient entre 629,10 € et 764,10 € d'aide.

Ce qui met la Twizy Urban 45 au prix d'appel de 5 731,80 € au lieu de 6 990 €.