Après le blocage de l'usine de Sandouville par des salariés grévistes protestant contre la suppression de 1000 emplois au début du mois d'Octobre, la direction de Renault a décidé d'engager des poursuites contre une cinquantaine de personnes.

L'audience en référé se tiendra ce matin au Tribunal de Grande Instance du Havre. Evidemment, ça n'est pas du goût de la CGT qui parle "d'affolement de la direction".

"Les salariés ne décolèrent pas et elle veut calmer leurs ardeurs tout en cherchant à leur retirer la sympathie de la population" s'est emportée Josiane Kharo déléguée CGT.

La suppression de 1000 emplois (sur 3700) sur le site de fabrication de la Laguna n'est qu'une part d'un programme global de 5 à 6000 suppressions dans le monde. Avec l'annonce de la fermeture temporaire des sites, cela fait partie des mesures annoncées par Renault pour faire face à une crise qui n'épargne personne dans le secteur. Même Mercedes a décidé de fermer ses usines durant 5 semaines en fin d'année.

L'industrie automobile se prépare des jours difficiles.

via AFP