Le constructeur Renault a mis en place le "bureau partagé" et le "télétravail". Concernant le "bureau partagé", c'est la première fois en France qu'un groupe industriel ose s'y aventurer. Le système du "shared office" consiste en une absence de bureau fixe et le choix quotidien d'un nouvel emplacement de travail. Renault veut économiser ainsi 2 000 postes de travail, soit un gain de 20 millions d'euros par an avec un coût annuel compris entre 10 000 et 15 000 euros par poste. Pour le "télétravail", la direction de Renault et les organisations syndicales viennent de signer un accord. Les salariés peuvent ainsi travailler chez eux de 2 à 4 jours par semaine. D'après Renault, "les évolutions technologiques récentes permettent désormais d'envisager de nouveaux modes d'organisation du travail renforçant la compétitivité de l'entreprise et répondant aux aspirations de salariés souhaitant mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle." Selon la CFDT, "8 000 à 10 000 des 15 000 salariés de Renault de la région parisienne vont peu à peu se voir proposer soit un système de "shared office", soit du télétravail à domicile. Le télétravail pourrait concerner tous types de postes hors production. Le système du "shared office" a été testé auprès de 400 salariés dans une des directions à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine): tous les postes de travail sont disponibles et chaque salarié dispose d'un ordinateur portable."