Une belle tendance surtout si l’on prend en compte le fait que la gamme voit certains de ses modèles finir leur carrière. Les Megane et autres Scenic tirent ainsi leurs dernières cartouches. Et pourtant, le losange brille. Le bénéfice net, part du groupe, a bondi de 86,4% à 1,4 milliard d'euros sur un chiffre d'affaires de 22,2 milliards d'euros. Le bénéfice opérationnel de la division automobile- hors activité bancaire- a bondi de 89% à 656 millions d'euros, donnant une marge de 3,1%. A l'échelle du groupe, la marge opérationnelle a atteint 4,8%, son plus haut niveau depuis 2005. On le voit, les 5% ne sont plus très loin.

Par ailleurs, les arguments sont solides et laissent présager une suite tout aussi favorable. Le spécialiste ainsi fait remarquer que l’an dernier, la margé avait aussi été améliorée, mais en raison de la réduction des coûts au sein de l’entreprise. Cette fois, c’est mieux : l’embellie vient de la gamme et du chiffre d’affaires qui tirent la rentabilité de l’entreprise.

Ceci dit, Dominique Thormann reste aussi un homme prudent : "Il y a autant de risques que d'opportunités au second semestre", a-t-il ajouté, soulignant que les marchés émergents devraient rester volatils et contrastés sur la deuxième partie de l'année.  On notera aussi que la contribution des ventes aux partenaires Nissan et Daimler au chiffre d'affaires du constructeur tricolore a atteint 1,1 milliard d'euros, soit pratiquement la moitié de la croissance enregistrée sur la période.