La publication des résultats du premier trimestre 2012 confirme les difficultés rencontrées par les constructeurs français touchés de plein fouet par la méforme du marché européen et la fin de l'effet de la prime à la casse sur le marché national. Nous avons vu hier que PSA souffrait mais le groupe Renault (avec Dacia et RSM donc) ne fait guère mieux.


Le Chiffre d'Affaires des 3 premiers mois 2012 en baisse de 8,6% à 9,54 milliards d'euros montre que Renault souffre tout autant que son homologue. Sa branche automobile subit quant à elle un recul de son CA de 9,6% à 9 milliards d'euros. Chez PSA, c'est la performance de son secteur bancaire et surtout de Faurecia qui a permis de limiter la chute.


Cette baisse est à rapprocher de la chute de 7,9% des ventes mondiales du groupe Renault (638,498 ex), le reste du monde (+ 12,3% avec notamment le Brésil à +36,5%) ne parvenant pas à compenser le recul de 20% sur la seule Europe. À ce jour, Renault fait 46% de ses ventes hors d'Europe contre 42% pour PSA.


Pour Renault, le succès hors d'Europe est surtout l'œuvre de ses véhicules low cost Duster, Sandero et Logan dans l'ordre des volumes de ventes. Malgré la conjoncture actuelle, Renault qui va lancer Clio IV en fin d'année maintient du bout des lèvres ses objectifs pour 2012 alors que son titre a repris 30% depuis le début de l'année après en avoir perdu 38 en 2011.