En plein Salon de Pékin, Renault étale ses intentions sur la place publique. C’est le moment, il s’agit d’en profiter, d’autant que Renault est en retard sur le marché chinois par rapport à ses principaux concurrents.

Alors Renault se déclare intéressé par la Chine, par l’intermédiaire de Thierry Koskas, responsable du groupe français de la zone Afrique-Asie. Et précise la stratégie non encore établie puisque la présence de Renault en Chine ne fait partie du programme industriel actuel du constructeur : disposer d’une gamme de modèles fabriqués sur place, ce qui implique notamment de s’approvisionner auprès de fournisseurs locaux.

En même temps, le jour où Renault sera vraiment décidé à s’investir massivement (actuellement Renault vend quelques milliers d’unités par an en Chine, importées) et durablement en Chine, le constructeur français pourra s’appuyer sur Nissan. Ce dernier, a vendu 458000 voitures (VP et VUL) l'an dernier en Chine et doit y commercialiser quatre nouveaux modèles cette année, dont la Teana de deuxième génération. Nissan dispose déjà d’un partenariat local avec le constructeur Dongfeng Motor Group.

Source : Reuters