Une opportunité qui se paye néanmoins. Pour les exactement 4,73% essentiels à ce jeu de pouvoir, il en coûtera entre 814 millions et 1,232 milliard d'euros, une estimation donnée par les ministères de l'Economie et des Finances. Si l'on ajoute cette manœuvre aux déjà 15,01% de part dans le capital, on arrive à une dimension de 19,74%, synonyme d'acquisition d'un maximum de 14 millions d'actions.


Le but est de disposer de droits de vote doubles à l'issue de l'assemblée générale du groupe automobile qui se tiendra le 30 avril. Concrètement, il s'agît de maintenir une influence qui ne serait plus forcément liée au volume de la participation dans le capital. Que celle-ci se réduise, l'Etat continuerait tout de même à peser. Une stratégie qui a déjà cours dans des groupes comme EDF, GDF Suez ou Orange.